AG snes du lycée Condorcet de Lens, 15h30 ce lundi 20 mars
Courageusement, les lycéens et les étudiants donnent depuis plusieurs semaines l'exemple d'une mobilisation forte, démocratiquement conduite, sur un objectif clair : battre le CNE/CPE et à travers eux le projet monstrueux de précarisation de la société auquel une majorité d'électeurs a déjà dit non le 29 mai en condamnant le libéralisme en France et en Europe. Chacun le sent bien, de l'issue du bras de fer engagé entre la jeunesse et le gouvernement, dépend le sort du monde du travail pour une longue période. Si Villepin parvient à "pourrir" le mouvement, il aura les mains libres, avec Sarkozy, pour démonter ce qui subsiste des acquis sociaux français avant même 2007. Déjà déstabilisée par la loi Fillon, par la destruction des garanties des enseignants et des autres salariés sur les retraites, par la régionalisation des TOSS, dépecée vivante par les suppressions de postes massives, l'Education nationale ne survivrait pas à cet assaut et suivrait tôt ou tard le sort de l'école publique anglaise actuellement privatisée par Blair et par les conservateurs.
Dans ces conditions, le mouvement syndical ne peut tergiverser et laisser les étudiants s'épuiser seuls dans la grève, comme les enseignants ont été laissés seuls dans la grève reconductible en mai 2003 avec à l'arrivée une énorme défaite pour tout le mouvement ouvrier et syndical. Le combat contre la précarisation concerne tout le mouvement social; il concerne également les adultes, les parents, les éducateurs, les salariés qui ne peuvent laisser la jeune génération aller seule au "casse-pipe". Il ne faut pas perdre du temps à "négocier" avec un pouvoir qui a tout fait pour empêcher la concertation; il faut entendre le mot d'ordre clair de retrait total et inconditionnel du CPE et du CNE.
Le SNES du lycée Condorcet, qui a tenu toute sa place dans le mouvement du printemps 2003 et qui est solidaire depuis le début février des lycéens et des étudiants en lutte appelle tous les syndicalistes lensois à entendre et à relayer auprès de leurs instances et auprès de leurs mandants l'appel pressant de la Coordination nationale étudiante à une journée nationale de grève interprofessionnelle reconductible avec manifestation. Ne laissons pas passer une occasion historique, peut-être la dernière, pour stopper le rouleau compresseur patronal et défendre l'ensemble des salariés jeunes et moins jeunes.
L'AG a retenu la date du 23 mars pour la journée interpro, date qui s'impose avec évidence pour qui veut réellement le succès de cette lutte...
PS les enseignants présents se sont déclarés prêts à aider les élèves afin de permettre une mise à niveau avant le bac (l'enveloppe des remplacements Fillon sera ainsi vidée à bon escient...)
à l'issue de l'AG, nous sommes allés à la rencontre des élèves grévistes pour témoigner de notre soutien et donner lecture de la motion (la voix du nord a reçu copie du texte)
Dans ces conditions, le mouvement syndical ne peut tergiverser et laisser les étudiants s'épuiser seuls dans la grève, comme les enseignants ont été laissés seuls dans la grève reconductible en mai 2003 avec à l'arrivée une énorme défaite pour tout le mouvement ouvrier et syndical. Le combat contre la précarisation concerne tout le mouvement social; il concerne également les adultes, les parents, les éducateurs, les salariés qui ne peuvent laisser la jeune génération aller seule au "casse-pipe". Il ne faut pas perdre du temps à "négocier" avec un pouvoir qui a tout fait pour empêcher la concertation; il faut entendre le mot d'ordre clair de retrait total et inconditionnel du CPE et du CNE.
Le SNES du lycée Condorcet, qui a tenu toute sa place dans le mouvement du printemps 2003 et qui est solidaire depuis le début février des lycéens et des étudiants en lutte appelle tous les syndicalistes lensois à entendre et à relayer auprès de leurs instances et auprès de leurs mandants l'appel pressant de la Coordination nationale étudiante à une journée nationale de grève interprofessionnelle reconductible avec manifestation. Ne laissons pas passer une occasion historique, peut-être la dernière, pour stopper le rouleau compresseur patronal et défendre l'ensemble des salariés jeunes et moins jeunes.
L'AG a retenu la date du 23 mars pour la journée interpro, date qui s'impose avec évidence pour qui veut réellement le succès de cette lutte...
PS les enseignants présents se sont déclarés prêts à aider les élèves afin de permettre une mise à niveau avant le bac (l'enveloppe des remplacements Fillon sera ainsi vidée à bon escient...)
à l'issue de l'AG, nous sommes allés à la rencontre des élèves grévistes pour témoigner de notre soutien et donner lecture de la motion (la voix du nord a reçu copie du texte)