LE 48° CONGRES CGT et LE SERVICE PUBLIC

Publié le par css

 

Globalement, rien dans le projet de résolution confédéral sur la défense du statut et l'accès à l'emploi public par concours. Rien sur une plate-forme interprofessionnelle de revendications: hausse des salaires, retraite à 60 ans, défense des 35 heures, congés maternité, interdiction des emplois précaires et sur les revendications sociales: minimas sociaux etc... Rien sur la défense du S.M.I.C…

 
 
Numéro
 concerné
Proposition d'amendement ou remarques
II-56

Sur le droit de grève: il n'est pas dit clairement qu'aucun prétexte et surtout pas la "continuité du service public" ne doit servir à limiter ce droit.

II-60

On oublie la nécessité de créer de véritables comités d'entreprises obligatoires dans les administrations

II-63

La négociation collective doit être rendue obligatoire dans le secteur public aussi

II-74

on réclame un élargissement du nombre d'organisation syndicales représentatives dans le même temps ou on se réclame du syndicalisme rassemblé. Pour nous, c'est la porte ouverte au développement de la F.S.U. et de sud-Territoriaux avec à terme la division du syndicalisme combatif.

II-76

On évoque le "paritarisme de gestion". Ca implique qu'une cohabitation tranquille peut se faire avec le patronat et le Gouvernement. Or les acquis s'obtiennent et se conservent seulement par une lutte acharnée.

II-78 à 82

On parle de la sécu et assimilés sans exiger une représentation des agents publics et sans dénoncer le rôle de la C.F.D.T. complice systématique du MEDEF et du Gouvernement. On "oublie" que les privés d'emploi sont exclus de toute représentation à l'UNEDIC qui décide de leur sort.

II-86

On parle des "choix de gestion" des entreprises sans rappeler notre opposition à toute forme de privatisation des services et des emplois publics locaux et nationaux.

II-97

Rien sur les arrêt européens qui, sous prétexte d'accueilir les étrangers des pays voisins, obligent les services publics à recruter des diplômés d'université étrangers alors que les Français doivent passer un concours.

II-113

Dans ce paragraphe consacré à la culture rien sur l'activité et le patrimoine culturel des C.E. comme la bibliothèque du C.E. Renault. Rien non plus sur les intermittents du spectacle.

II-123

Rien sur l'exigence d'un retour à un véritable 1% logement

 II-130

Ce paragraphe consacré aux services publics dit tout et son contraire Il faut affirmer clairement que, face à la conception européenne des services d'intérêts général qui ne peuvent exister que là où ça ne rapporte pas, la C.G.T. défend les services publics à la française tels qu'ils se sont affirmés depuis 1936 et la libération. Elle prône leur développement et leur extension en fonction des besoins sociaux.

II-131

Face aux privatisations, il faut exiger la création de nouveaux services publics, par exemple l'eau.

II-132

Face aux appétits des capitalistes et à l'offensive des ultralibéraux de droite et de gauche à Paris et à Bruxelles, le maintien du statu quo, c'est mieux que n'importe quelle issue négociée… sauf à l'issue d'une lutte acharnée.

 

Rien sur la défense de la péréquation dans le cadre de services publics nationaux, c'est à dire l'équilibre entre des secteurs rentables et des obligations de desserte financées par les premiers.

II-147

Le droit de la concurrence doit cesser d'être opposé aux interventions des collectivités lorsqu'elles sont politiquement légitimes et socialement utiles. On doit pouvoir confier librement les services sociaux (crèches par exemple) à des structures non lucratives.

II-149

En lien avec les associations d'usagers, la C.G.T. combat pour le maintien des services publics sur tout le territoire national.

II-167

Il est aberrant de vouloir augmenter le budget de la commission européenne dont l'action consiste uniquement à détruire les services publics et à casser nos statuts.

 

Publié dans CGT

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article