28 avril 2008 : Journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail

Publié le par CUFSC

 Fédération Syndicale Mondiale

Safety at work Plus d’impunité pour les crimes :

La santé et la sécurité des travailleurs est la première priorité.

La situation mondiale actuelle est en voie de recomposition sous l’influence de la globalisation capitaliste. Les nouveaux matériaux sont en train de changer la technologie et d’améliorer la communication. La Nouvelle structure de l’emploi et les conditions de travail qui évoluent rapidement réduisent la protection de la santé et la sécurité des travailleurs. Nous avons une flexibilité totale des relations de travail, des occupations informelles et des interventions illimitées des employeurs. Les Nouvelles menaces sanitaire mondiale posent un risque accru d’épidémie et de pandémie de maladies.

Les risques pour la santé dans le milieu du travail sont plus élevés dans le secteur informel et les industries qui sont les principaux lieux pour la réduction de la pauvreté, où les gens peuvent s’en sortir. Cependant, le lieu de travail influe directement sur la santé physique, mentale, économique et sociale du bien-être des travailleurs et en retour à la santé de leurs familles, les communautés et la société.

Chaque année, plus de 6000 travailleurs meurent d’accidents du travail ou de maladies liés au travail. Des estimations prudentes supposent qu’il ya 270 millions d’accidents du travail et 160 millions de cas de maladies professionnelles. Partout dans le monde, les plus pauvres et les moins protégés - souvent des femmes, des enfants et des migrants - sont parmi les plus touchés.

Les statistiques recueillies par l’Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au Travail indiquent que tous les 4 minutes meurent 142400 personnes dans l’UE de maladies professionnelles, plus d’un tiers de ces décès peuvent être attribué à des substances dangereuses dans les lieux de travail dans l’UE, dont 21000 sont due à l’amiante.

Les morts et les blessures prennent un lourd tribut particulièrement dans les pays du tiers monde, où un grand nombre de personnes se livrent à des activités dangereuses comme l’agriculture, la construction, l’exploitation forestière, la pêche et l’exploitation minière.

Dans les conditions de la mondialisation capitaliste, la défense de la santé et la sécurité des travailleurs est en totale contradiction avec la recherche de profits de l’employeur et les intérêts de la capitale. Pour la capitale, la seule chose qui importe c’est le maximum de profits et non pas les vies des travailleurs. Le problème devient plus grave en l’absence de loi-cadre, la non-application de celles qui existent déjà et l’inexistant contrôle par les autorités nationales. Et tous ces “carences” sont manipulées pour donner la possibilité à la ploutocratie d’augmenter leurs super-profits.

Pour le FSM et la classe syndicale orienté, les responsabilités sont très grandes. La classe ouvrière a besoin d’être en première ligne des combats. La forte protection et la promotion de la santé des travailleurs dans les lieux de travail sont directement liées à un système de santé public et gratuit et à l’application complète et obligatoire de la sécurité sociale. La lutte pour instaurer ce type de système de santé porte sur le total des travailleurs et n’exige aucune exception. Nous combattons la logique qui considère les travailleurs comme des épices dispensable et poursuit leur exploitation maximale ignorant toutes sortes de conséquences sur leurs santés et leurs sécurités.

La FSM appelle ses affiliées et ses amis à lutter pour la formation d’un front solide capable de renverser la logique de l’exploitation de l’Homme par l’Homme. Les normes de sécurité doivent être respectées par tout le monde et de nouvelles règles doivent être adoptées chaque fois que nécessaire.

 

Nous appelons à la mise en place de nouvelles initiatives, de nouvelles lois et de nouveaux codes aux niveaux local, national et international pour la protection des travailleurs dans tous les domaines de la production, pour diminuer le taux d’accidents, pour moins d’exposition à des niveaux élevés de bruit, pour moins d’affection par le stress lié au travail et la lourde peine de tous les employeurs qui enfreignent la loi.

Nous devons également aider les jeunes travailleurs et les travailleurs immigrés qui sont les plus maltraités et exploités et les encourager à devenir membres des syndicats, d’assister aux séminaires concernant l’amiante et les normes de sécurité et la santé au travail pour obtenir les informations de première main. Nous exigeons aussi l’adoption des conventions de l’Organisation Internationale de Travail numéro 97 et 143 et l’application des Conventions des Nations Unies.

Le Secrétariat

Publié dans LUTTES-ACTUALITES

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article