Déclaration du Congrès de lUL CGT ROANNE DES 17 ET 18 NOVEMBRE 2005
Les 306 militants CGT de l’UL de Roanne réunis en Congrès à Mably les 17 et 18 novembre 2005, adoptent la déclaration suivante :
L’Union Locale est la structure de proximité de la CGT qui est le pilier de l’organisation. C’est à l’Union Locale que viennent se créer les bases nouvelles. C’est l’UL qui les organise, forme les militants, assure le suivi des syndicats, coordonne les actions sur le terrain. Son rôle est primordial. L’Union Locale doit donc apparaître comme une structure à part entière de la CGT. Son financement doit être assurée par les cotisations des adhérents sis sur son territoire dans une juste répartition qui doit être connue très clairement et sur laquelle l’UL peut intervenir.
L’UL est formée des syndicats des entreprises. Les grosses entreprise disparaissent les unes après les autres. L’avenir du syndicalisme CGT passe donc par l’organisation des travailleurs de ces PME, PMI, TPE et autres. Le syndicat est le lieu de lutte contre l’exploitation capitaliste, car sis sur les lieux de l’exploitation. Il est donc impensable de mettre un quota limite pour constituer un syndicat. La proposition de 20 adhérents pour constituer un syndicat est donc à rejeter !
La CGT doit être porteuse des revendications de classes en cette période où l’exploitation et la répression prennent un penchant plus accentués. Fidèle à son caractère de classe, la CGT doit rejeter toute forme structurante visant à accompagner la stratégie du capital, mise en œuvre sur le terrain par de nouvelles structures politiques, notamment aux échelons régionaux !
La CGT doit œuvrer au rassemblement des luttes, à l’unité des travailleurs. Les actions fortes de rassemblement, telles que nous les avons connues les 4 octobre, après celle de février et mars, doivent donc être suivies d’impulsion revendicative pour que les luttes s’amplifient jusqu’à la victoire.
La CGT doit porter des revendications d’un très haut niveau de classe pour la défense des droits et des acquis, mais aussi pour la conquête de nouveaux droits et la reconquête de ceux qui ont disparus. Ainsi en est-il des services publics, où, au delà de l’exigence de l’arrêt des privatisations, il faut affirmer la nécessite de la renationalisation des services privatisés, sans compensation pour le capital.
La CGT se doit également d’exiger le remboursement, voir la saisi des 155 milliards d’euros de cadeaux que le patronat a reçu en exonération depuis 1991. Cet argent doit être rendu à la sécu, cette dernière devant rester fidèle aux valeurs qui ont prévalu à sa création.
La CGT exige l’abrogation des lois sur les retraites (Fillon, Baladur …), exige le retour à 37,5 années de cotisations et le calcul sur les 10 meilleures années.
Enfin, les militants de Roanne demandent à ce que le Congrès Confédéral se prépare dans la clarté, à partir de documents d’orientation remis assez tôt aux délégués et aux syndicats pour que le débat puisse avoir lieu.
Tout doit être mis sur la table, les bilans doivent être clairement exposés, tel celui de notre activité dans la CES et de l’avenir du syndicalisme international.
Les militants Roannais s’engagent à participer au débat, en toute fraternité, dans un but constructif pour la CGT reste la CGT de classe, indépendante, au service de toute la classe ouvrière.
L’Union Locale est la structure de proximité de la CGT qui est le pilier de l’organisation. C’est à l’Union Locale que viennent se créer les bases nouvelles. C’est l’UL qui les organise, forme les militants, assure le suivi des syndicats, coordonne les actions sur le terrain. Son rôle est primordial. L’Union Locale doit donc apparaître comme une structure à part entière de la CGT. Son financement doit être assurée par les cotisations des adhérents sis sur son territoire dans une juste répartition qui doit être connue très clairement et sur laquelle l’UL peut intervenir.
L’UL est formée des syndicats des entreprises. Les grosses entreprise disparaissent les unes après les autres. L’avenir du syndicalisme CGT passe donc par l’organisation des travailleurs de ces PME, PMI, TPE et autres. Le syndicat est le lieu de lutte contre l’exploitation capitaliste, car sis sur les lieux de l’exploitation. Il est donc impensable de mettre un quota limite pour constituer un syndicat. La proposition de 20 adhérents pour constituer un syndicat est donc à rejeter !
La CGT doit être porteuse des revendications de classes en cette période où l’exploitation et la répression prennent un penchant plus accentués. Fidèle à son caractère de classe, la CGT doit rejeter toute forme structurante visant à accompagner la stratégie du capital, mise en œuvre sur le terrain par de nouvelles structures politiques, notamment aux échelons régionaux !
La CGT doit œuvrer au rassemblement des luttes, à l’unité des travailleurs. Les actions fortes de rassemblement, telles que nous les avons connues les 4 octobre, après celle de février et mars, doivent donc être suivies d’impulsion revendicative pour que les luttes s’amplifient jusqu’à la victoire.
La CGT doit porter des revendications d’un très haut niveau de classe pour la défense des droits et des acquis, mais aussi pour la conquête de nouveaux droits et la reconquête de ceux qui ont disparus. Ainsi en est-il des services publics, où, au delà de l’exigence de l’arrêt des privatisations, il faut affirmer la nécessite de la renationalisation des services privatisés, sans compensation pour le capital.
La CGT se doit également d’exiger le remboursement, voir la saisi des 155 milliards d’euros de cadeaux que le patronat a reçu en exonération depuis 1991. Cet argent doit être rendu à la sécu, cette dernière devant rester fidèle aux valeurs qui ont prévalu à sa création.
La CGT exige l’abrogation des lois sur les retraites (Fillon, Baladur …), exige le retour à 37,5 années de cotisations et le calcul sur les 10 meilleures années.
Enfin, les militants de Roanne demandent à ce que le Congrès Confédéral se prépare dans la clarté, à partir de documents d’orientation remis assez tôt aux délégués et aux syndicats pour que le débat puisse avoir lieu.
Tout doit être mis sur la table, les bilans doivent être clairement exposés, tel celui de notre activité dans la CES et de l’avenir du syndicalisme international.
Les militants Roannais s’engagent à participer au débat, en toute fraternité, dans un but constructif pour la CGT reste la CGT de classe, indépendante, au service de toute la classe ouvrière.