Réunion de syndicalistes CGT à Paris le 25 mars

Publié le 5 avril 2006 par css

Le samedi 25 mars 2006, une réunion nationale a eu lieu à Paris. 517 militants de la CGT, se sont réunis pour discuter de la situation actuelle du syndicat, à l'initiative du bulletin "La CGT n'est-elle pas en danger"

Le courrier d’invitation écrivait :

« La CGT appartient à tous ses syndiqués. Tous les documents, rapport d’activité, rapport d’orientation, rapport financier, sont aujourd’hui connus. 108 candidats à la Commission exécutive confédérale. Le débat doit donc s’organiser dans toute la CGT, parmi tous les syndiqués, dans tous les syndicats, les structures. Ce congrès est un congrès d’importance, puisqu’il propose des modifications visant à changer la structure même de l’organisation. Il n’y a qu’à se référer au document d’orientation……….. congrès confédéral est le congrès des syndicats et des syndiqués ? Personne n’a le droit de confisquer la démocratie.

C’est dans ce cadre que le Bulletin de discussion « La CGT n’est-elle pas en danger ? » publiera toutes les prises de position d’instance et votes qui lui seront transmises pour aider à ce débat.

Oui, la CGT est en danger, et derrière, tout le mouvement ouvrier. Il est des moments dans l’histoire où il faut savoir se rassembler pour discuter, pour aider à préserver l’outil indispensable pour la classe ouvrière que la CGT comme syndicat indépendant dans notre pays, pour la défense des intérêts particuliers des travailleurs qu’elle représente."

Les 37 camarades qui sont intervenus (donnant autant de contributions au débat) avaient des responsabilités diverses : adhérents responsables fédéraux, d’UL ou d’UD, délégués au 48^ème Congrès …. Cela a donné toute sa richesse et sa diversité à cette réunion de militants, de toute la France, dont le seul but est de défendre la CGT.

Le but de la réunion, résumé par un métallo : « Ce qui s’exprime aujourd’hui dans la rue, doit l’être dans le 48^ème congrès ». C'est à partir des revendications, que la CGT reste un syndicat de classe et de masse, indépendante et démocratique. Et non pas un syndicat qui laisse parler Chérèque au nom des salariés, comme cela s’est produit à la sortie de chez Villepin.

La réunion a décidé de publier l’intégralité de la discussion, d’organiser une autre réunion nationale à la mi-mai pour faire le point après le Congrès Confédéral.