Invitation du collectif unitaire aux Assises du syndicalisme de classe
Collectif Unitaire pour un
Front Syndical de Classe
Cette régression sociale généralisée se heurte cependant à un haut niveau de combativité populaire : grand mouvement de 2003, élections de 2004, Non de classe du 29 mai, massives journées d’action (mars et octobre 2005), conflits durs et déterminés à la SNCM, la RTM, luttes actuelles portant en germe la jonction de la jeunesse et des salariés contre la précarité et ce gouvernement de casseurs.
Pourtant, malgré cette mobilisation et cette colère, malgré le soutien majoritaire que rencontrent les journées de grève dans la population, le mouvement populaire va d’échec en échec et ce sont bientôt tous les acquis de 1945, de 1936, du 19ème siècle et de la Révolution Française qui auront été anéantis.
Comprendre cette contradiction suppose de regarder de près ce qui se passe du côté des organisations qui se réclament de la défense des travailleurs et des salariés, du côté de nos organisations syndicales.
De plus en plus, les militants syndicaux, à commencer par ceux de la CGT et de la FSU, questionnent la politique des états-majors syndicaux et constatent que l’intégration de toutes les confédérations françaises au sein de la Confédérations européennes de Syndicats a des conséquences extrêmement négatives sur les luttes et leurs débouchés en France. Ces directions se rassemblent autour de la reconnaissance de l’économie de marché et de l’idée qu’il s’agirait désormais de maîtriser le capital par l’appel incantatoire à la négociation entre partenaires sociaux. Exit la lutte des classes, exit l’union à la base à partir des revendications réelles des salariés. Cette position met le mouvement populaire à la remorque d’accords a minima entre états-majors au sein desquels la direction CFDT de Chérèque est un agent actif des intérêts patronaux. Elle accompagne les contre-réformes successives par les obstacles mis à la construction du « tous ensemble en même temps » seul à même d’arrêter la machine infernale du capital.
C’est pourquoi des militants de la CGT et de la FSU, dans le souci de l’indépendance syndicale vis-à-vis du patronat et dans le respect de chaque organisation syndicale, sont à l’initiative de ce collectif unitaire, sur la base du Manifeste pour un syndicalisme de lutte de classe et de masse. Il ne s’agit pas de créer une tendance ou une nouvelle organisation mais de créer du lien entre militants syndicaux fidèles au combat de classe, d’aider à unir les initiatives de défense du syndicalisme de luttes de classe et de masse et les syndiqués à se réapproprier l’outil syndical.
Dans cette optique, le collectif a tenu des réunions départementales dont les débats ont porté à la fois sur l’analyse générale de l’évolution du syndicalisme et les moyens de défendre le syndicalisme de classe ainsi que sur la situation de la CGT à la veille d’un 48ème congrès confédéral au cours duquel la direction confédérale entend franchir une étape supplémentaire (décisive ?) dans sa mutation. Dans ces réunions s’est développée la volonté d’organiser une rencontre nationale à Paris pour mettre en commun les analyses et les initiatives prises par des militants, des syndicats, des UL… et contribuer par un temps fort à la défense du syndicalisme de classe et du mouvement populaire.
C’est pourquoi le collectif organise des Assises nationales du syndicalisme de classe à Paris le 8 avril à partir de 14 heures 30 et invite tous les camarades à s’en saisir pour en faire un grand moment militant.
Assises Nationales du syndicalisme de classe
Samedi 8 avril (date du 60è anniversaire de la naissance d’EDF !)
14 h30, Salle AGECA, 177 rue de Charonne, 75011 Paris
Métro | Alexandre Dumas | Ligne 2, Nation/Dauphine |
| Charonne | Ligne 9, Pont de Sèvres/Montreuil |
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Bus | Roquette/Père Lachaise | Ligne 61, Austerlitz/Pré St-Gervais |
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| Charonne/Philippe Auguste | Ligne 76, St-Germain l'Auxerrois/Bagnolet |
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RER | Place de la Nation | |
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