Collectif Métallurgie CGT de lutte de classe

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Collectif Métallurgie CGT de lutte de classe

 
 

JUSQU’A QUAND CELA VA-T-IL DURER ? ? ?

 
Janvier 2006
 
UNE DIRECTION NATIONALE SOURDE
 

Lors des expressions précédentes, nous nous étions interrogés sur l'efficacité de la stratégie de lutte de la direction confédérale.

Dans un tract diffusé par plusieurs dizaines d’organisations syndicales de la Métallurgie du Nord/Pas-de-Calais (lors du meeting de rentrée de septembre 2005 de B. Thibault), nous demandions à la CE confédérale de changer de cap. Expression que nous avons décidé de reprendre dans nos expressions nationales.

Visiblement force est de constater que la confédération ne nous a pas entendu. Pire, après la puissante journée d’action du 10 mars, malheureusement sans lendemain et après le vote massif contre le projet de Constitution Européenne, nous élions en droit d espérer que la Direction confédérale change de stratégie et prenne en compte les revendications de la base. Et bien Non ! La confédération nous a refait le même coup avec une nouvelle puissante journée d'action du 4 octobre, sans lendemain.

 

CHANGER DE CAP, CELA DEVIENT URGENT

 

Comment peut-on faire plier le Patronat et ses gouvernements avec  journées d'action tous les 6 mois ?

Comment Peut-on mobiliser les salariés sur un plan revendicatif de plus en plus absent pour les travailleurs qui, au contraire, ont besoin que l’on affiche des revendications ciblées, mobilisatrices parce qu'elles leur appartiennent comme :

> La refonte des grilles de salaires à partir de 1580 € net et l'égalité professionnelle

> La retraite pour les métallos (comme l’ont déjà d’autres profession) plein et entière à 55 ans et 50 ans pour les travaux pénibles

> Le revalorisation des retraites et des pensions

> Le maintien et le développement de nos accords conventionnels

 

Comment les salariés el leurs organisations syndicales à la base qui se sont exprimés massivement contre le projet de Constitution Européenne peuvent comprendre une CE confédérale qui refusait de prendre position sur cette Constitution ? Heureusement que le mécontentement des syndicats fut suffisamment important pour que le Comité Confédéral National impose à la Direction Confédérale une position qui rejette ce projet de constitution.

 

Une question essentielle se pose :

Ne sommes-nous pas devant une Commission exécutive confédérale qui a lait un choix, celui de renoncer à écouter la base pour imposer coûte que coûte, un syndicalisme d’adaptations et d’accompagnement plutôt que de se battre pour défendre les revendications des travailleurs ?

 

Le fait que la direction confédérale privilégie la négociation plutôt que l’action, c’est déjà une première réponse. Nous savons tous que sans rapport de force, il n’y a rien à attendre de bon du valet du Capital qu’est le gouvernement, véritable outil aux ordres du patronat et du capital.

 
QUELLE DEMOCRATIE ?
 

Cela fait maintenant plusieurs Congrès que les revendications de la base ne sont plus prises en compte. ll est vrai qu’avec à peine 1000 congressistes, il est impossible de pouvoir représenter toutes les organisations syndicales. Le seul argument qui consiste à dire qu’il y a moins de syndiqués qui y a 20 ans ne tient plus. Tout d abord parce que le nombre d’organisations syndicales a été multiplié 2, 3, 4,5 voire plus, qu’il y a 20 ans. Alors pourquoi ne pas revenir à des congrès de 2000 à 2500 congressistes ? ? ?

D’autres organisations syndicales avec un nombre d’adhérents inférieur ou égal ont des congrès avec une participation plus forte. Cela éviterait surtout d’avoir des congressistes représentant à eux seuls plusieurs milliers de voix, tout en ne connaissant pas les positions des syndicats.

Le mode de calcul du nombre de délégués favorise les structures « dans la ligne » au détriment de celles supposées être en désaccord avec la Direction. La désignation des délégués avant tout débat sur le fond ne permet pas une expression démocratique des désaccords.

 

PARTOUT SE FAIRE ENTENDRE !!!

 

Seul, le développement des luttes des salariés imposera I’unité d'action sur leurs

revendications et obligera la direction confédérale à écouler les travailleurs.

Quelle utilité peut avoir un Congrès national si la priorité n'est pas de discuter des revendications des travailleurs I

Il est urgent que les militants et les syndiqués imposent une AUTRE STRATÉGIE et D'AUTRES OBJECTIFS DE LUTTES.

C’est l'avenir même de l’identité d’organisation de classe qui est aujourd’hui remise en cause par une CE confédérale de plus en plus déconnectée des réalités et engagée dans une stratégie d’adaptation au capitalisme.

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